Accueillir ses pensées ou lutter contre ?

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Avez-vous remarqué comment vous vous laissez entraîner par vos pensées ?

Comment vous partez d’une idée, d’un questionnement, d’une remarque de quelqu’un, de quelque chose que vous voyez et qui vous titille et que, quelques minutes plus tard (et parfois quelques heures plus tard !) vous êtes perdus dans les méandres de votre cerveau !
Vous vous promenez dans le passé, dans le futur, dans des histoires connues ou inventées de toutes pièces.
Vous changez de sujets, vous sautez du coq à l’âne et finalement vous ne savez même plus comment tout cela a commencé.

Cette capacité à penser est merveilleuse et utile pour notre vie quotidienne mais s’avère parfois néfaste et peut devenir destructrice quand elle devient souveraine et non maîtrisée.
Combien de fois me suis-je dit ou ai-je entendu au cabinet : « j’aimerai tant avoir un bouton on/off pour arrêter le petit vélo dans ma tête ! »

Le petit vélo ou bien le hamster qui tourne dans sa roue. Je vous laisse choisir votre image préférée.

C’est pour cette raison que nombreux sont ceux qui vous parlent de stopper le mental ou bien encore combattre l’ego, pensant détenir ainsi la solution à nos souffrances engendrées par ce flot intarissable de pensées.
Sauf, qu’en tant que « chercheuse » dans le domaine depuis de nombreuses années à présent, je ne peux que vous dire que c’est mission impossible.
Et c’est même contraire à notre « statut » d’humain d’ailleurs.
Pourquoi aurions-nous cette belle faculté de penser si c’était pour nous en séparer ?

L’apaisement ne peut venir en réalité que de l’accueil, de l’écoute et de la compréhension de notre système de pensées et des fonctionnements automatiques qui en découlent.
Notre mental et nos pensées sont le reflet de ce système de croyances.

La solution réside dans le apprendre à ETRE avec et non, lutter contre.
C’est tout un parcours mais de plus en plus de personnes s’y attelent et y arrivent aujourd’hui.
Elles nous montrent le chemin à parcourir et leur exemple nous soutient dans notre démarche.
Il s’agit de se rencontrer vraiment, pas à pas, sous toutes nos facettes d’ombre et de lumière.
Avec les côtés que l’on aime et les côtés que l’on déteste mais c’est ça être humain.
Pensez-vous que l’amour inconditionnel puisse rejeter la moitié de nous-même?



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