Changer son regard sur le chemin d’élargissement de conscience

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Dès notre plus jeune âge, nous sommes éduqués avec l’idée que nous devons nous améliorer, encore et encore, et ce, dans tous les domaines de notre vie.
Plus qu’une idée, c’est une véritable injonction de toujours faire mieux, de toujours faire plus.
En conséquence, nous sommes nombreux alors à chercher la perfection et la performance en toutes choses.
Pour ceux qui ont été élevé, comme moi, avec  la religion catholique traditionnelle en toile de fond,  nous retrouvons également l’idée que l’homme est pécheur, mauvais, et qu’il doit affronter les épreuves de la vie et se repentir pour devenir bon.

Avec le recul, on s’aperçoit qu’en réalité, dans la majorité des démarches dites de développement personnel ou spirituelles, ces mêmes règles et ce même système de valeur s’appliquent.
Hiérarchie des valeurs avec les notions de bien et de mal, l’utilisation du jugement et de la culpabilité comme moyens de forcer l’être à avancer.
Que cela nous convienne ou non, c’est ce que l’on apprend, ce que l’on a l’habitude de suivre, ce que l’on sait faire.

Pour le chercheur, la route est dure et longue, et malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, Il n’en voit souvent pas le bout, se décourage et les jours les plus sombres, se juge indigne et incapable.

C’est ainsi que certains font des années de développement personnel ou suivent un chemin spirituel tout en restant perpétuellement insatisfaits.
Sans compter que cette approche favorise encore et encore la différence entre les personnes donc le sentiment de séparation, source de tous les maux.

Je suis moi-même en chemin depuis plus de dix ans à présent et bien que de nombreuses choses se soient éclairées et guéries, je m’interrogeai sur ma grande difficulté à dépasser certains fonctionnements.
Je trouvai aussi beaucoup d’incohérence dans certaines démarches et j’étais régulièrement dans le doute du bien-fondé des choses en voyant la persistance de la souffrance pour des êtres qui pourtant faisaient visiblement de très gros efforts.

Certains concepts restaient, en outre,  assez difficiles à mettre en pratique pour moi comme La pratique du moment présent, par exemple.
Encore plus compliqué à mes yeux,  la notion d’acceptation de ce qui est, présentée comme la base de l’amour inconditionnel et surtout la condition sine qua none à la transformation de toutes nos blessures profondes.
Je ne voyais pas en quoi « accepter » pouvait m’aider à évoluer puisque c’était le contraire de ce que j’avais appris, à l’opposé de mon fonctionnement habituel de « battante » qui , après tout, m’avait quand même bien aidé à m’en sortir dans de nombreuses situations.

Et j’ai fini par comprendre que dans cette manière de voir et de vivre sa vie, tout est en réalité dirigé et contrôlé par notre ego bien développé ,représenté par son fidèle serviteur : le mental.

Celui-ci ne fonctionne que par rapport à ce qu’il connait donc le passé et les mémoires.
En boucle, il  nous invite à faire des efforts, à combattre, à changer, à viser toujours plus haut.
Rien de mal à cela, cela nous est souvent utile pour fonctionner  dans notre monde aujourd’hui et en réalité, il cherche à nous protéger.
Par contre, dans une démarche personnelle, laisser faire ce fonctionnement habituel, c’est risquer alors de tomber dans l’orgueil spirituel.
Le mental et l’ego sont dans la totale incapacité de s’ouvrir spontanément à une autre réalité, de laisser la place à cette autre partie de nous-même qui existe plus en profondeur et qui sait parfaitement où nous  voulons aller, en toute bienveillance.
Et c’est pourtant de cette aide là dont nous avons besoin ici.
Dans un processus d’ouverture de conscience, il est important de comprendre que les rôles changent, qu’une d’autre énergie à laquelle nous ne sommes pas habitués travaille  et que dans ce cadre-là, le mental, habituellement dirigeant doit devenir simple serviteur.

Ceci étant posé, que pouvons-nous faire ? y-a-t-il un moyen de nous aider ?

Cela passe par un changement de vision du monde et de la vie.
Rien de nouveau en réalité mais bien la bonne volonté de changer son regard.

Je vous partage ici mon expérience.
A force de demander à l’univers de m’aider et m’éclairer, J’ai fini par entendre le véritable message de toutes les grandes traditions, ce qui est écrit dans tous les textes sacrés avant que l’homme ne transforme le message initial pour en faire un outil de pouvoir.

Ces textes nous disent que nous sommes des facettes de la source de toute vie et qu’en tant que telle, nous sommes déjà parfaits.
Quand on y réfléchi posément, c’est assez perturbant.
Si nous sommes déjà parfaits, que voulez-vous améliorer ? C’est troublant, ne trouvez-vous pas ?

En réalité, cela change tout.

Cela change notre perception de nous-même et de la vie.
Cela change le but et le sens de l’existence.
Cela change aussi les moyens, les outils que l’on va mettre en œuvre pour enfin s’occuper des problèmes, de la tristesse et enfin les voir s’estomper pour retrouver le gout de l’amour de la vie et la joie qui en découle.

Etre une parcelle divine déjà parfaite veut dire que nous ne sommes pas de toutes petites choses sans ressources, toujours en manque, victimes souvent de la vie, des autres, des circonstances.
Nous sommes au contraire des êtres plein de capacités et totalement responsables de ce que nous vivons.
Nous sommes en réalité des êtres créateurs aux pleins pouvoirs. WOAH !

Le problème est que personne ne nous a donné le mode d’emploi.
Personne ne nous a enseigné à penser comme cela et nous ne savons pas comment ça marche.
Cela demande de tout revoir avec du recul et c’est un très gros chamboulement.

Le voilà le vrai cheminement personnel.
Rien à améliorer mais tout à dé-couvrir et transformer.
Il nous est demandé de mettre en conscience et de dé-voiler toutes nos zones d’ombre et de lumière.
Accéder à, rencontrer et accueillir toutes nos facettes qu’elles soient acceptables ou non, pour retrouver la paix et l’unité.
Enlever les couches une à une pour re-contacter l’être véritable magnifique que nous sommes tous .
Pour ce faire, nous avons besoin d’apprendre à mettre en conscience nos fonctionnements, à accepter de réagir différemment et développer notre confiance en nous-même.
Apprendre à se reconnecter à notre essence profonde, à la source à l’intérieur de nous pour pouvoir enfin l’entendre et la laisser parler.
Cela ne peut se faire que par des pauses régulières dans notre emploi du temps, apprendre à mettre du silence dans notre vie et arrêter d’écouter le jacassement perpétuel de notre mental.
Nous allons alors nous permettre de suivre  le flux de la vie, accepter ce qu’elle nous présente et lui faire confiance.

Dans la pratique de cette nouvelle manière d’être et de vivre, le moment présent et l’acceptation que j’ai évoqués précédemment  apparaissent incontournables et plein de sens.
Développer la présence à soi et au monde intérieur par le moment présent et l’acceptation comme une évidence directement liée à notre responsabilité dans notre quotidien.

Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces attitudes qui peuvent sembler passives sont en réalité totalement actives car nous libérons de la place, de l’espace, de l’énergie, de la bonne volonté d’entendre la partie lumineuse de nous-même, notre essence,  qui est dans une totale bienveillance à notre encontre mais que l’on avait totalement muselée par notre contrôle permanent.
Nous laissons alors la place à la magie de la vie qui s’exprime, opère, guérit en réponse à notre collaboration consciente.

Certes, cette nouvelle approche de la  vie et ce changement de comportement ne sont pas faciles, pas toujours confortables et peuvent sembler en total décalage par rapport à la vie telle qu’on la conçoit habituellement.
Mais n’est-ce pas justement le défi que nous avons à relever aujourd’hui pour espérer retrouver l’harmonie dans la vie ?

Je dois vous avouer que depuis que j’ai accepté d’essayer cette nouvelle manière de penser et de vivre, plus rien n’a été pareil.
Cela ne résout pas tout instantanément mais toute la vie, les évènements, les rencontres prennent une couleur différente.
Cela permet de développer doucement une force intérieure basée sur la confiance en soi et en la vie et c’est primordial.
Les réponses, les synchronicités, les heureux hasards se multiplient et la paix s’installe tous les jours un peu plus dans mon quotidien.

Je ne sais pas si c’est la solution à tout.
Aujourd’hui, pour moi, c’est très clairement une réponse.
Et c’est une réponse partagée par bon nombre de « chercheurs » de plus d’harmonie  et de cohérence dans leur vie.

Pourquoi donc ne pas tester ? essayer ? Et voir par vous-même ce que cela entraîne et change dans votre vie.
Vous serez surpris.
La vie nous demande de nous mettre en chemin, de lui montrer notre volonté d’ouverture et d’élargissement de conscience et alors, elle nous répond et nous accompagne.

2 réponses

    1. Il y a différentes manières de se mettre au travail. Et j’en évoque déjà un certains nombre dans mon ebook que vous pouvez télécharger sur ma page d’accueil.
      La première des choses à faire étant d’accepter de se mettre dans la peau de l’être responsable de tout ce qui lui arrive. Non pas pour se sentir encore plus coupable mais bien pour retrouver notre pouvoir de créateur.

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